Information préparation physique de pointe
Depuis plusieurs semaines, je teste différents modes d'échauffements. Le mode basique et le mode que j'appellerai de "performance". Suite aux différents colloques de l'université de Dijon, animés par Gilles Cometti, j'ai décidé de pousser plus loin les réflexions sur le niveau d'échauffement. Mes premières constatations sont que sur un exercice identique (une séance de 30/30 effectué à vitesse identique), la qualité de l'échauffement pouvait provoquer des variations importantes dans la réponse de l'organisme à la sollicitation maximale. Avec un échauffement basique une progressive montée en élévation de la température interne sans chercher à approcher le niveau de la première sollicitation maximale. On constate qu'il est nécessaire d'effectuer au moins deux accélérations de 30 secondes, avant d'atteindre la vitesse attendue en course. Soit sur cet exercice, 20 kilomètres heures (en course à pied), par contre si l'on procède à un échauffement plus pointu dans les 12 minutes précédent l'effort et surtout que l'on s'approche au plus près la sollicitation de l'effort (sur une durée courte) dans les trois dernières minutes, on se rend compte que les deux premières accélérations sont immédiatement qualitatives, que l'effort se prolonge sans difficultés, mais surtout que la courbe de récupération décroit plus rapidement. Donc pensez à bien soigner votre échauffement en le maintenant au plus près du début de l'exercice (dans la fourchette des 3 minutes) et en amenant la fréquence cardiaque au plus près de la sollicitation max de la séance.