Nous sommes tous vivants après la fin du monde !!
Il n’y avait pas grand monde à Bugarach, en dehors d’une cohorte de journalistes et des gendarmes, presque aucun illuminé, presque ! Imaginons si le scénario fou s’était produit, imaginons que le monde ait été dévasté et que seulement Bugarach ait été épargné. Aujourd’hui il resterait que des gendarmes et des journalistes pour reconstruire un nouveau monde. Triste perspective, plus aucune bavures policières sinon la presse s’empare du sujet, plus aucun article subversif sinon la gendarmerie incarcère le journaliste irrévérencieux. Mais aucun menuisier, charpentier, cuisinier, médecin. Finalement dans le futur post Bugarach rien n’aura changé, il y aura toujours des mal logé, des mal nourri, des mal soigné. L’avantage c’est que dans une vie post Bugarach il y aura toujours des journalistes pour le raconter et des gendarmes pour vous empêcher de vous révolter, mais qui va nourrir soigner et loger les journalistes et les gendarmes ?