Lettre au ministre de la santé

Dominique Simoncini                                                         Roussillon, le 6 novembre 2020 

Les Huguets 

84220 Roussillon 

Lettre au ministre de la santé : 

Monsieur Olivier Véran 

Monsieur Véran,

Je m’appelle Dominique Simoncini. J’ai observé depuis le début le mouvement LREM, et son gouvernement. Par voie de conséquence, j’ai aussi écouté son président. Je dois reconnaître que vous m’avez impressionné. En effet, suite à la gouvernance Sarkozy générant un « Tout sauf Sarko » aussi peu constructif que stupide, presque aussi inconséquent que la présidence qu’il avait exercée, le peuple s’est alors mobilisé autour d’un néo-projet que personne n’a encore compris. Celui mené par l’impensable François Hollande. Un projet si piteusement mené par ce président et l’ensemble de son équipe, qu’il généra un « Tout sauf Hollande », mettant au pouvoir un président aussi mal élu que fermement et financièrement soutenu. 

Vous êtes alors apparu dans la lumière blafarde de ce gouvernement au détour de la sortie de route de Madame Buzin. Une sortie de route pour le moins attendue tant elle trahissait, à elle seule, toute l’intelligence collective nationale. Personne n’a oublié l’inscription sur les listes des molécules vénéneuses la Chloroquine, dès janvier 2020. Nous attendions naïvement, pour ne pas dire particulièrement stupidement, un nouvel élan d’intelligence ? Un mouvement même subtil de votre part, juste un soubresaut réjouissant ? Une forme de prise de conscience. 

La Conscience ! Parlons-en ! Avez-vous réellement conscience de ce que vous représentez aujourd’hui à chacune de vos apparitions, suite à vos propos toujours contradictoires trahissant justement un réel manque de conscience ? Vous passez allègrement du « Les masques sont inutiles » au « Porter un masque est contre indiqué » à « Nous n’avons pas assez de masques » au « Les pharmacies n’ont pas l’autorisation de vendre des masques » à « Porter un masque est conseillé »  à l’injonction du port du masque et enfin à la punition de 135 euros pour non port du masque. 

Vous assumez tous les jours vos propos, expliquant clairement que les endroits confinés sont les lieux essentiels de la contamination, pourtant vous confinez ? Vous expliquez doctement que le virus se développe dans les lieux fermés, il faut alors faire entrer l’air libre afin de l’assainir ? Pourtant vous empêchez les citoyens de s’éloigner de leurs lieux de contaminations ? Vous obligez le masque en lieux ouverts, en pleine nature, en fait vous obligez le masque partout où il n’est pas nécessaire. 

Vous avez promis 8 000 lits de réanimation supplémentaires après les avoir détruits ? Pas un n’a été réellement créé ? Aujourd’hui votre défaut de conscience sociale rend encore plus visible votre catastrophique gestion de cette crise. La politique à ce niveau devient une purulence infecte et vous en êtes devenu le marqueur. Aujourd’hui point de test PCR pour comprendre à quel point vous êtes infecté par ce virus qui ne tue pas les politiques mais détruit toute la société.  Mes amis médecins qui ont démissionné me disent tous les jours qu’ils ne reviendront jamais dans la santé tant que des personnes comme vous l’administreront. 

Nous sommes donc dans une urgence sanitaire, c’est aujourd’hui indéniable ! Le virus le plus dangereux c’est vous, ce président, ce gouvernement, cette énarchie et cette technostructure, tout cet environnement cellulaire corrompu par un cancer endémique. Je vous propose de vous confiner le plus loin possible de notre société afin de cesser de lui nuire jusqu’à ce que nous ayons trouvé un vaccin qui soignera les 40 ans de longue maladie que nous n’avons pu soigner. Un vaccin qui apportera un nouvel élan et redonnera ses lettres de noblesse sanitaire à une démocratie gravement atteinte.

Monsieur Véran, vous n’êtes pas le seul responsable de cet état critique, mais aujourd’hui vous représentez par votre comportement tout ce que ne supporte plus l’intelligence sociale et constructive d’une partie du peuple. Celle qui bénéficie d’une instruction, d’une culture, et surtout, chose qui semble réellement vous faire défaut, d’une conscience. C’est avec cette arme que nous allons maintenant combattre ceux qui comme vous, mentent, trompent, méprisent non seulement le peuple mais l’âme d’une culture. Nous sommes aujourd’hui plus forts, plus intelligents que vous ne l’imaginez, faute justement d’une compétence dont vous vous êtes départis : « l’imagination ».

Toute votre stratégie est copiée sur celle de nos voisins proches ou éloignés comme le Canada et ses mesures dignes d’une république bananière. Vous ne pourrez vous dédouaner d’une quelconque responsabilité en expliquant « Les autres faisaient cela aussi ! » Nous payons trop d’impôts par rapport aux autres pour accepter que vous ne sachiez que les copier. Ou alors il faudra nous mettre au même niveau d’imposition ?

Monsieur Véran vous m’avez impressionné, car arriver à faire pire que Sarkozy, pire que François Hollande était pour la collectivité consciente une éventualité improbable. Et pourtant … vous avez réussi ! Le niveau de détestation que ne reflètera pas les courbes sinueuses de BFM est au plus haut, et la crispation que vous êtes capable de générer n’a d’égale que la sensation provoquée par une crise de  colique néphrétique.

  Monsieur Véran, je conclurai en vous disant qu’aujourd’hui vous n’êtes plus crédible, l’avez-vous été un jour ? Un discours, une injonction exprimée par un être reconnu comme non crédible rend le message inaudible.  C’est pourquoi Monsieur Véran, je vous prescris sans indulgence de présenter au plus vite votre salutaire démission pour le bien de la France et ainsi accomplir le seul acte de courage qui ne pourra vous être reproché plus tard.

Veuillez agréer Monsieur Véran, l’expression de mes sanitaires salutations.

                                                                      Dominique Simoncini